mardi 31 janvier 2012

Mosaïque de janvier





1. Youpiii ! L'expo des 300 dessins originaux "Sempé, un peu de Paris et d'ailleurs" est prolongée jusqu'au 31 mars (à l'Hôtel de ville) !


2. C'était un chouette repas festif, avec un filet mignon en croûte...de brioche.


3. Il est arrivé un peu par hasard entre mes mains, mais je crois qu'il va me plaire. Ce sont les mémoires du poète chilien Pablo Neruda.
J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda. 


4. L'entrée dans l'année du dragon a été fêtée dignement, avec une grande tablée familiale et une immense fondue chinoise.


5. La quête des xiao long bao à Paris nous a conduit à ce petit boui-boui passé inaperçu jusqu'à présent. Même si on n'a pas retrouvé exactement le goût et la finesse de notre souvenir de ceux Din Tai Fung à Shanghaï, c'était plutôt pas mal !
Autour du Yangtse, 201 avenue de Choisy, 75013 Paris, 01 45 84 00 81.


6. Il y avait des soldats de plomb et des poupées en porcelaine, mais aussi l'Aston martin DB5, réplique de la voiture de James Bond dans Goldfinger, réalisée pour le prince Andrew (avec les gadgets inclus notamment les plaques d'immatriculation pivotantes), les poupées offertes par la France aux princesses Margaret Rose et Élisabeth en 1938, avec leur garde-robe de 360 habits griffés (Lanvin, Vuitton…), et le Barbie-Foot. Il y a aussi les jouets, les images et les paroles qu'on croyait oubliés qui resurgissent. Vous rappelez-vous qui disait "Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la force toute puissante !" ? 
Des jouets et des hommes, c'était jusqu'au 23 janvier, au Grand Palais. 


7. L'éclair au chocolat de Dominique Saibron (avec la tarte groseilles-pistaches) était divin : un fin feuilletage cacaoté, croustillant, une crème très chocolatée, peu sucrée et une texture fondante ultra-fine.


8. Dutch, le maître des forges de l'Enfer. Documentaire glaçant sur la période sombre du Cambodge. Pour celui-ci, qui constitue le pendant de S21 la machine de mort khmère rouge, Rithy Panh a filmé pendant de longues heures Kaing Guek Eav, plus connu sous le nom de Duch, depuis sa prison où il a été condamné en 2009 à 35 ans de réclusion. Duch a d'abord dirigé le camp de "rééducation" M13, où a été détenu François Bizot - qui relate sa détention dans Le Portail - puis Tuol Sleng (S21), où quelque 12 000 détenus ont été torturés et exécutés entre 1975 et 1979.


9. Enfin j'ai pu partir en escapade boulangère à cette adresse dont j'avais entendu tant de bien. Le dernier endroit où j'aurai pensé trouver une galette des rois aux azukis...(ben oui finalement, ça existe). C'est une texture beaucoup plus fine qu'une frangipane, par-contre je l'aurais bien aimée un peu plus sucrée. Le pain aux pommes et au cidre et la grosse boule de campagne étaient délicieux. 
La Gambette à pain86 avenue Gambetta, 75020 Paris.
Dommage, c'est fermé le samedi (ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h).


10. Quelques heures de magie chez Sola. Dans la salle du sous-sol avec ses jolies voûtes de pierre et ses tables à la japonaise, on laisse ses chaussures dans les petits casiers pour mettre des chaussons. Ce soir-là, il y avait un velouté de panais aux crustacés, un toast de foie gras caramélisé avec une fine pellicule craquante comme une crème brûlée, une sauce au miso, un espuma de homard dressé dans des petits cylindres de carotte et de kaki croquants, un(e ?) tempura de sole et son jus de safran, du filet de bar juste saisi, moelleux à l'intérieur et avec une peau ultra croustillante, escorté de nashi et de sauce au yuzu, de la glace aux marrons avec une quenelle de ganache au chocolat, des noisettes caramélisées, du grué de cacao...
C'était beau, fin, bien assaisonné (comme diraient les pros), contrasté. Même les réfractaires au navet et au poisson n'ont pu que céder. Dans le menu Sola du soir (composé selon le marché et l'inspiration du chef) il y a donc plusieurs amuses-bouches, deux entrées, deux poissons, une viande, deux desserts.
Sola12 Rue de l'Hôtel Colbert, 75005 Paris, 01 43 29 59 04.


11. C'est vrai, j'avais oublié que les expos du Musée du Luxembourg sont si...petites (acheter l'appli audio-guide pour 18 tableaux, est-ce bien utile ?).
Celle-ci m'a confirmé que Cézanne ne fait pas partie des mes peintres préférés. Indépendamment de l'attrait esthétique que je cherche toujours dans son oeuvre, je reste encore comme deux ronds de flan à l'écoute du commentaire peu flatteur de Madame Cézanne cousant : "Si les relations entre le peintre et Hortense n'ont jamais été très passionnelles, il appréciait chez elle sa grande placidité qui lui permettait de poser durant de longues heures sans bouger ni parler. Jamais elle n'a compris son art, mais pendant 30 ans elle s'est soumise aux exigences du peintre, posant pour plus de 30 peintures, 4 aquarelles et 50 dessins. Son visage assez inexpressif était aussi un atout pour l'artiste qui se souciait peu de vérité psychologique car ici encore, le sujet du tableau n'est pas primordial pour Cézanne. Il est en quête de lignes et de volumes, il cherche l'harmonie picturale en organisant les masses et les espaces qui les séparent. Peu importe qu'il s'agisse d'un portrait, d'une nature morte ou d'un paysage."
Cézanne à Paris, au Musée du Luxembourg, jusqu'au 26 février.


12. Un brunch à la maison en ce dernier dimanche du mois. Avec des oeufs brouillés crémeux à la ciboulette, des champignons rôtis au chorizo, du jambon, de la scarole croquante, de la boule de campagne de la Gambette à pain, du chinois aux noisettes. (Et aussi des gaufres à la cambodgienne mais l'essai n'a pas été très concluant). 





dimanche 29 janvier 2012

Chinois aux noisettes (c'est dimanche)

Après la version skinny (qui ne sera pas publiée), certes légère en matières grasses, mais pas du tout moelleuse, voire caoutchouteuse - eh oui... y a pas de secret, malgré tous ses défauts, le gras a du bon - ceci est la version validée pour le petit déjeuner/brunch du dimanche.


Chinois aux amandes

Pâte levée
250 g de farine
30 g de sucre
1 sachet de levure boulangère
1 oeuf 
60 g de beurre mou
1 pincée de sel
10 cl de lait tiède

Crème aux noisettes
50 g de beurre mou
60 g de cassonade
120 g de noisettes en poudre
1 oeuf

Topping
Amandes effilées
Oeuf battu


Préparer la pâte (la veille)
Délayer la levure dans 5 cl de lait puis incorporer 50 g de farine. Laisser doubler de volume (20-30 min).
Dans la cuve de la MAP, mettre le levain, le reste de lait, l'oeuf battu, le sucre, le sel, le reste de farine et le beurre mou coupé en dés. Lancer le programme pâte et vaquer à d'autres occupations pour 1h30 (ou pétrir jusqu'à obtenir une belle boule bien lisse qu'on laissera doubler de volume dans un endroit tiède).
A ce stade, je transfère la pâte dans un saladier, je couvre d'un film alimentaire et je laisse au frigo jusqu'au lendemain matin.

Préparer la crème aux noisettes
Mélanger le sucre, les noisettes, le beurre mou et l'oeuf dans un grand bol. 

Préparer les petits rouleaux
Etaler la pâte en un grand rectangle sur le plan de travail fariné, tartiner de crème aux noisettes. Rouler dans la longueur et couper en 8-9 morceaux. Disposer les escargots dans un moule à manqué beurré et fariné.
Laisser lever une grosse demi-heure dans le four préchauffé à 50°C puis éteint (spritzer un peu d'eau dans le four pour que la pâte ne se dessèche pas). Aller se recoucher avec un bon bouquin.

Finition et cuisson
Quand les rouleaux de pâte se sont bien exprimés dans tout le moule, badigeonner d'oeuf battu, saupoudrer d'amandes effilées et enfourner à 180°C pour 22 min (démarrage à four froid). Préparer la table du petit déjeuner, lancer une machine et aller finir son chapitre. Le four sonne, c'est prêt. Bon appétit et bon dimanche !




samedi 28 janvier 2012

Fausse tartine, fausse pizza et vraie tortilla

On fait quoi quand on n'a plus de pain, pas 2 heures devant soi pour faire une pâte à pizza mais...un paquet de tortillas dans le placard ?


"Tortine" aux poires et au bleu
Sur la tortilla, tartiner une fine couche de fromage frais (Carré frais ou autre), disposer des lamelles de poire, du roquefort émietté, quelques cerneaux de noix concassés, un tour de moulin à poivre.
Passer au grill bien chaud 5 à 10 min (bien surveiller !), le temps que le fromage fonde et que les bords de la tortilla commencent à griller. Un peu d'oignon frais émincé et c'est prêt !


ou bien...


"Pizzalla"
Sur la tortilla, disposer ses ingrédients préférés à pizza : sauce tomate, jambon, oignon, emmental...
Passer au grill 5 à 10 min pour chauffer et gratiner. Déguster.

samedi 21 janvier 2012

Les soupes de l'hiver

Grâce à la mine d'idées des 500 soupes, les soupes de l'hiver se succèdent et ne se ressemblent pas.  


Soupe-risotto de courge butternut grillée au fromage de chèvre

Dans cette soupe-risotto, on retrouve la texture du congee, la bouillie de riz qui fait le régal des petits déjeuners des Chinois et que ma Maman nous préparait quand on était malades (mais ce qui nous intéressait surtout, c'était les petites choses qu'on y ajoutait : viande séchée, herbes, maggi...). Ici, le moelleux des grains de riz dans leur bouillon de poulet, la douceur de la courge grillée, le fondant du fromage et le croustillant du jambon s'accordent à merveille.

Pour 4 portions

courge butternut 
3 c.s. d'huile d'olive
oignon
2 gousses d'ail
100 g de riz pour risotto
10 cl de vin blanc
1,2 litre de bouillon de poulet
100 g de fromage de chèvre remplacés par de la ricotta
2 tranches de jambon cru
Sel & poivre

Préchauffer le four à 200°C.
Peler, épépiner et couper la courge en petits dés. Arroser d'une c.s d'huile d'olive, saler, poivrer, bien mélanger et disposer sur la plaque du four couverte de papier alu.
Enfourner pour 30 min.
Pendant ce temps, peler et hacher l'oignon, peler et écraser l'ail (au presse-ail) et les faire revenir à l'huile d'olive à feu doux dans une grande casserole. Ajouter ensuite le riz et les laisser cuire 2 min, le temps que le riz deviennent translucide.
Verser le vin blanc, bien gratter le fond de la casserole et laisser bouillonner jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus de liquide. 
Ajouter le bouillon, couvrir et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser cuire pendant 20 min, en remuant de temps en temps. 
Faire griller le jambon dans une poêle anti-adhésive, jusqu'à ce qu'il soit croustillant.

Pour servir : répartir la soupe dans les bols, parsemer de dés de courge grillée, de gros grumeaux de fromage, de pétales de jambon grillé et d'un tour de moulin à poivre.



Mulligatawny (soupe indienne aux épices)

Découverte chez l'ami du Parisien pressé, j'ai été ravie de pouvoir refaire la mulligatawny à la maison en guise de plat complet. Elle est à la fois consistante (les lentilles corail apportent le côté farineux), douce (les pommes pour le sucré), épicée (cumin, coriandre, curcuma, cannelle - pour le piment c'est vous qui voyez) et onctueuse (le lait de coco). Elle tire son nom du mot tamoul signifiant "eau poivrée". 

Pour 4 portions

2 c.s d'huile neutre
1 oignon haché
3 gousses d'ail écrasées
2 c.c de cumin en poudre
1 c.c de coriandre moulue
1 c.c de curcuma
1/2 c.c de cannelle
1,25 litre d'eau1 bouillon de légumes en cube
1 petite boîte de lait de coco (140 ml)
120 g de lentilles corail
2 branches de céleri, émincées en petits dés
2 carottes, pelées et coupés en petits dés
1 pomme, pelée, épépinée et coupée en petits dés
1 trait de jus de citron
Sel & poivre

En option : 
2 piments verts, épépinés et hachés
Coriandre ciselée
De la chair de poulet cuit coupée en petits morceaux

Faire chauffer l'huile dans une grande marmite. Y faire revenir l'oignon et l'ail. Ajouter les épices, remuer et continuer à chauffer à feu pour que les arômes des épices s'exhalent. Ajouter le céleri, les carottes, la pomme, les lentilles, l'eau et le cube de bouillon. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter 30 min environ. Les lentilles doivent être bien tendres.
Ajouter le lait de coco, un trait de jus de citron (+ du piment pour les amateurs). Poivrer, rectifier l'assaisonnement si nécessaire
Servir dans les bols, ajouter le poulet et parsemer de coriandre ciselée (si vous êtes attentifs vous noterez que ce n'est pas de la coriandre sur la photo...).


Velouté de cresson

Enfin, je trouve que le velouté de cresson fait partie des potages oubliés, que l'on ne connait guère plus qu'au travers des soupes déshydratées saturées de sel et d'amidon modifié, dépannage passable de repas de sports d'hiver. Pour (re)découvrir la saveur poivrée ces feuilles vert foncé, j'ai acheté le deuxième bouquet de cresson de toute ma vie. Plutôt pas mal, meilleur en tous cas que la soupe aux fanes de radis.

Pour 4 portions

2 c.s d'huile
1 oignon haché
2 petites pommes de terre
1 litre d'eau + 1 bouillon de légumes en cube
1 bouquet de cresson (le mien pesait 230g)
20 cl de lait
2 cuillère à soupe de crème allégée 
Sel & poivre

Dans une cocotte, faire revenir l'oignon dans l'huile à feux doux. Ajouter la pomme de terre, pelée et coupée en dés, l'eau et le bouillon.
Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter 20 min, jusqu'à ce que la pomme de terre soit tendre.
Pendant ce temps, laver le cresson, l'essorer et le hacher grossièrement.
Ajouter le cresson haché dans la marmite et laisser cuire 5 min.
Passer la soupe au mixeur, ajouter le lait et la crème.
Poivrer et rectifier l'assaisonnement si besoin.

NB : Vous pouvez crémer bien plus - la recette d'origine prévoit 4 cuillères à soupe de crème non allégée - mais après les fêtes, j'ai privilégié l'option light...




lundi 16 janvier 2012

Pâtisseries croquées (encore)

Après une première série de dégustations sucrées, voici un deuxième lot de butins d'excursions pâtissières.


J'en avais parlé ici, de ce baba terrible.
(Pain de sucre)


Très esthétique. Par-contre, la mousse coco était
vraiment très sucrée et les raisins secs parfaitement
incongrus dans la composition. (Pain de sucre)



Malgré un air de patatras (pour ceux qui s'en souviennent),
avec son macaron long vert fluo, en équilibre sur la rangée
de framboises, l'association était bien réussie, avec des
jolis contrastes de textures et de saveurs. (Gérard Mulot)


Sous des airs de petite montagne poudreuse,
des saveurs exotiques avec du croquant,
du crémeux, de l'acidulé. Avec chocolat au lait et passion,
comme dans le Mogador de P.H. (Gérard Mulot)


Une pâte très très croustillante et sa petite frangipane,
contrastant avec les groseilles juteuses et acidulées.
(Dominique Saibron)

14 rue Rambuteau
75003 Paris
De 10h à 20h
Fermé mardi et mercredi

93 rue de la glacière
75013 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 19h30

7 avenue du Général Leclerc 
75014 Paris 
Du mardi au dimanche de 7h à 20h30


dimanche 15 janvier 2012

Brochettes de saint-jacques à la citronnelle et condiment alsaco-asiatique

Après des mois et des mois (que dis-je...des années) dans ma bibliothèque, beaucoup feuilleté et admiré, Les couleurs du goût a été mis en pratique. Les touches asiatiques et les associations subtiles et originales de William Ledeuil me déçoivent rarement. 
Le "condiment" est frais et bien équilibré, il apporte une touche nouvelle aux saint-jacques, sans pour autant masquer leur saveur délicate. 
Le plus amusant est de laisser deviner aux invités les ingrédients du condiment et de l'huile. Chapeau bas pour ceux qui trouvent.
Précisons que la recette originale utilise vraiment du raifort (et non du wasabi comme on pourrait le croire quand on connaît les ingrédients fétiches du chef - sa glace chocolat blanc-wasabi est une tuerie), que bon nombre d'Alsaciens consomment avec la choucroute au lieu de la moutarde.


Brochettes de saint-jacques, condiment fenouil-raifort-citronnelle
Recette de W. Ledeuil, in Les couleurs du goût
Pour 4 personnes

Brochettes de saint-jacques
16 noix de saint-jacques
2 bâtons de citronnelle
2 cl d'huile d'olive
Fleur de sel

Condiment fenouil-raifort-citronnelle
1 bulbe de fenouil
3 oignons nouveaux (je m'en suis passée)
2 c.s de raifort
1 bâton de citronnelle coupé en 2
2 gousses d'ail hachées
2 dl de lait de coco
2 cl d'huile d'olive
Sel & poivre.


Huile épicée
10 cl d'huile d'olive
1 bâton de citronnelle coupé en 2
1 rhizome de curcuma épluché (attention ça tache ! utiliser des gants)
1 piment oiseau (épépiné)


Préparer l'huile épicée (3 heures avant)
Emincer finement la citronnelle, le curcuma et le piment et les faire suer à feu doux 3 à 4 min avec un quart de l'huile.
Ajouter le reste de l'huile et chauffer à feu doux encore 3-4 min.
Laisser refroidir 3 heures puis filtrer.
L'huile non utilisée se conserve au frais, et peut servir dans les assaisonnement ou les finitions comme ici.

Préparer les brochettes
Rincer les saint-jacques à l'eau froide, bien les éponger avec du papier absorbant. Retirer les parties dures avec un petite couteau bien aiguisé.
Couper chaque bâton de citronnelle en 2 dans la longueur et pique 4 noix sur chaque moitié (j'ai dû pré-percer les noix avec une pique à brochette préalablement).
Recouvrir d'un film et réserver au frais.

Préparer le condiment
Couper les tiges du fenouil, les fanes des oignons et les laver. Réserver quelques fanes d'oignons.
Emincer le bulbe du fenouil, les oignons et la citronnelle et faire suer le tout à l'huile d'olive pendant 2 min. 
Saler légèrement, ajouter le lait de coco et cuire à couvert, à feu doux, pendant 20 min.
Blender avec le raifort pour obtenir une purée très fine, assaisonner, ajouter un filet d'huile d'olive puis passer au chinois (c'est long mais ça vaut vraiment le coup pour obtenir une texture ultra-fine).
Réserver au frais.

Finition
Dans une poêle anti-adhésive, saisir les brochettes de saint-jacques dans un peu d'huile d'olive, 2 min de chaque côté (s'abstenir de remuer et laisser les noix en place pendant qu'elles saisissent, c'est indispensable pour qu'une petite pellicule croûtée se forme). Sur chaque saint-jacques, mettre quelques grains de fleur de sel, quelques fanes d'oignons émincées, quelques gouttes d'huile épicée. Servir avec le condiment froid.

jeudi 12 janvier 2012

Panais et potimarron rôtis

Le potimarron, c'est trop bon. Mais de plus en plus difficile d'en trouver en cette saison, dommage. Voilà une recette très simple, cela prend juste le temps de couper et d'assaisonner. Ensuite on peut aller se faire les ongles tranquillement en attendant que ça cuise tout seul. 


Panais et potimarron rôtis

2 panais
1/2 potimarron
1 oignon rouge
1/2 tête d'ail
Huile d'olive
Du thym ou de l'origan
Fleur de sel
Poivre du moulin

Préchauffer le four à 180°C.
Peler les panais et le potimarron (retirer les graines) et couper en gros morceaux.
Peler l'oignon et les couper en quartiers.
Séparer les gousses d'ail (et laisser la peau).
Mettre tous ces légumes dans un grand plat à gratin, ajouter un filet d'huile d'olive, saupoudrer d'herbes, de fleur de sel, de poivre. Mélanger le tout (le mieux c'est à la main) pour que tous les morceaux soient enrobés.
Enfourner pour environ 40 min. Remuer une à deux fois en cours de cuisson.
Vérifier la cuisson des légumes avec la pointe d'un couteau.

Servir en accompagnement d'une viande grillée ou sur une salade (+ graines de courges grillées + feta --> miam). 

NB : L'ail rôti n'est pas du tout fort (au cas où certains pourraient s'effrayer de la quantité utilisée ici). Chaque gousse rôtie dans sa peau se transforme en petit berlingot de crème d'ail très douce.


mardi 10 janvier 2012

Granola maison bis (celui de LEON)

Comparé au premier, celui-ci est plus croustillant (eh oui, il est un peu plus gras) et plus sucré. Le goût des graines de sésame est assez prononcé, peut-être faudrait-il en mettre un peu moins. La recette originale de Léon, tirée, du Livre 3, Baking & puddings, est sucrée avec un mélange de sirop d'érable, miel et sucre roux, remplacés ici par du miel et du sirop de liège.


LEON's favorite granola

600 g de petits flocons d'avoine
125 g de fruits secs (amandes, noisettes, noix du Brésil)
50 g de graines de lin
50 g de graines de sésame
100 ml d'huile de colza
200 g de miel liquide
2 c.s de sirop de liège 
100 ml d'eau
quelques gouttes d'extrait de vanille
1/2 c.c de cannelle
1 pincée de muscade moulue
1 pincée de sel
200 g de fruits séchés (raisins de Corinthe, cranberries, fraises et pommes séchées)

Mettre les graines de lin dans un petit bol et les couvrir d'eau chaude.
Mélanger les flocons d'avoine, les fruits secs et les graines de sésame, le sel et les épices dans un grand saladier. 
Dans une petite casserole, mettre le miel, l'huile, le sirop de liège et l'eau et chauffer à feu doux en remuant régulièrement.
Verser le mélange sur les flocons d'avoine, ajouter la vanille, les graines de lin trempées et bien mélanger pour que le sirop soit bien réparti.
Etaler la préparation sur 2 plaques de four garnies de papier sulfurisé.
Mettre au four préchauffé à 150°C pour 1 heure.
Sortir du four, mélanger les pépites (en cassant les plus grosses) et remettre au four pour 30 min à 140°C, jusqu'à ce qu'elles soient dorées.
Laisser refroidir complètement avant d'ajouter les fruits séchés et ranger dans un grand bocal hermétique.


dimanche 8 janvier 2012

Brioche des rois

Galette à la frangipane ou couronne briochée...? Chacun ses préférences, mais reconnaissons que la couronne fait de plus en plus d'adeptes parmi des ex-inconditionnels de la frangipane. Le fait que l'ambassadeur de la brioche des rois à Paris se mette au fourneau chaque année n'y est probablement pas étranger ;-)
Il avait adopté jusqu'à présent la recette de Fidji (mais il faut compter 100g de farine en plus ou enlever un oeuf pour avoir la texture requise), mais ce week-end, c'est celle d'Anne qui a été mise à l'épreuve. La différence majeure : la pâte est préparée la veille et repose toute une nuit au frais. 
Bilan : la première est un peu plus beurrée, mais les deux ont une mie légère et filante, irrésistible...   


Couronne des rois briochée

280 g de farine (T45)
5 g de levure sèche de boulanger
4 c.s rase de sucre
8 cl de lait tiède  
1 œuf 
1/2 c.c de sel
1 c.s. d’eau de fleur d’oranger
70 g de beurre mou 
1 fève
Dorure et décoration : un oeuf battu et du sucre perlé

La veille : préparer la pâte
Mélanger la levure et le lait tiède dans un petit bol et laisser reposer 10 min (jusqu'à ce que le mélange commence à mousser, preuve que la levure est bien active et vivante).

Dans le bol du Kitchounet muni de son crochet pétrisseur, mettre la farine, le sel, le sucre et le mélange de levure. Lancer le pétrissage.
Lorsque la pâte est homogène (au bout de quelques minutes), ajouter le beurre coupé en morceaux. Pétrir encore 10 minutes.
Placer la pâte dans un bol, couvrir de film alimentaire et laisser reposer deux heures à température ambiante.
Mettre ensuite au frigo pour la nuit.


Le lendemain : façonner et cuire la couronne
Sortir la pâte du frigo, la pétrir quelques minutes.
Former une boule bien ronde, la poser sur le plaque du four garnie de papier sulfurisé.
Faire un trou au centre avec le poing, puis agrandir le trou en étirant doucement, pour  former une couronne. L'espace au centre doit faire 10 à 12 cm de diamètre.

NE PAS OUBLIER DE GLISSER UNE FEVE DANS LA PATE (par le dessous).

Laisser reposer 2 heures.
Badigeonner d'oeuf battu, saupoudrer de sucre perlé puis enfourner dans le four froid.
Le programmer pour 25 min à 180°C.
La brioche est cuite quand elle est joliment dorée et qu'elle sonne creux (et que la thermo-sonde indique 93°C à coeur).
Laisser refroidir sur une grille et fabriquer une couronne en carton doré en attendant.




Le goûter des rois (et surtout des reines !) 

lundi 2 janvier 2012

Dernière mosaïque de l'année (et bonne nouvelle année !)




1. Déjeuner alsacien de fleischschnakas (escargots de pâte à nouille farcis de viande) dans un bouillon clair (un jour peut être je m'aventurerai à leur préparation) dans le village paisible de la fée des confitures. Les autres plats du terroir (pâté vigneron, pommes sautées, délicieuse tarte aux pommes à l'alsacienne...) nous ont également régalés. 
Le caveau Morakopf7 rue des Trois Epis, 68230 Niedermorschwir.


2. Les marrons glacés, 10 façons de les préparer. Une heureuse coincidence m'a permis de rencontrer enfin quelqu'un que j'adore lire et de déguster une de ses créations pour le livre, un cake au potimarron et aux marrons glacés. J'aime x2 !


3. Un dîner laotien au Lao Lane Xang. Si le amok (poisson vapeur en feuille de bananier) ne m'a pas convaincue, je reconnais que le laap et le canard "laqué" au basilic et tamarin se défendent bien. Seul bémol : c'est vraiment un restau "à l'occidentale" : un plat = une personne, c'est pas trop formaté/présenté pour partager comme dans les endroits plus authenthiques.
Lao Lane Xang, 102 avenue d'Ivry, 75013 Paris.


4. Yayoi Kusama au centre Pompidou. C'est coloré, surprenant, parfois féérique et parfois pas du tout à mon goût. Mais à visiter tout de même. Vite, c'est jusqu'au 9 janvier.


5. Game story, quarante ans d'histoire du jeu vidéo sont présentés e un parcours chronologique dans la galerie sud-est du Grand Palais tout juste rouverte. L'évolution impressionne (surtout celles qui en sont restées au stade Game Boy).
Dommage que la carte Sésame ne permette pas de couper la file. Jusqu'au 9 janvier.


6. Le massage aux galets chauds s'apprécie encore davantage lorsque le temps dehors est froid et humide. Institut Saara, 5 rue de médicis, 75006 Paris.


7. A dangerous method. Pour l'histoire, le casting, les costumes et les images de Vienne au début du siècle.


8. Farfelu et magique, Le songe d'une nuit d'été, avec Lorànt Deutsch et Mélanie Doutey. C'était au théâtre de la Porte Saint Martin (jusqu'au 31 décembre). 


9. Déjeuner chez Bob's Kitchen. Avec une salade coréenne (avec des nouilles de patate douce) et un smoothie fait minute.
Bob's Kitchen, 74 rue des Gravilliers, 75003 Paris. 


10. Tomi Ungerer et ses maîtres. Enfin ! Le musée est immaculé (tout est blanc partout comme au Centre Pompidou) et l'expo temporaire bien sympa : même si l'idée n'est pas nouvelle, il est toujours assez amusant de voir d'où les artistes tirent leur inspiration avec des oeuvres mises en parallèles. En bonus : sur le site du centre international de l'illustration, on peut consulter les dessins de la collection en ligne
Jusqu'au 19 février au musée Tomi Ungerer, 2 avenue de la Marseillaise , 67000 Strasbourg.


11. Japon, Ombres et lumières au pays du Soleil Levant. Un livre magnifique qui me donne encore plus envie d'y aller le voir de mes propres yeux.


12. La tarte au fromage blanc et marrons glacés du salon de thé Grand'Rue était juste irrésistible. Eviter de déjeuner avant pour en profiter au maximum...
Salon de thé Grand'Rue, 80 Grand'rue, 67000 Strasbourg.