lundi 30 novembre 2015

Cookies-brownies

Quand j'ai vu les photos irrésistibles ici, je n'ai pas attendu longtemps avant de tester la recette de ces cookies moelleux comme des brownies. La prochaine fois j'ajouterai des noix de pécan ;-).


Cookies-brownies
Recette d'Il était une fois la pâtisserie (avec explications et photos étape par étape détaillées)
Pour une vingtaine de cookies

180g de chocolat noir à pâtisser
40g de beurre demi-sel
2 oeufs
110g de sucre en poudre
1 c.c de café soluble, dilué dans 1 c.s. d'eau
1 pincée de vanille en poudre
50g de farine
150 de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie. Mélanger lorsque tout est fondu pour homogéniser et obtenir une texture bien lisse. Laisser refroidir (important pour obtenir la fine croûte en surface - il faudra que je sois plus patiente la prochaine fois...).
Battre les oeufs et le sucre jusqu'à obtenir un mélange clair et mousseux. Ajouter le chocolat fondu refroidi, la vanille, le café puis la farine. Bien mélanger entre chaque addition. Terminer par les pépites de chocolat.

Sur la plaque du four couverte de papier sulfurisé, déposer de petits tas de pâte de la taille d'uen grosse noix, à l'aide d'une cuillère à soupe, en veillant à les espacer de 5 cm car ils vont continuer à s'étaler pendant la cuisson. Enfourner pour 10 min puis les laisser refroidir tranquillement hors du four pour les laisser terminer leur cuisson.


mardi 24 novembre 2015

Repas indonésiens

Bon et alors, qu'est ce qu'on y mange en Indonésie ?


Des petits déjeuners salés ou sucrés très variés : 

  • soupe de légumes aux cacahuètes, riz et crêpes de maïs
  • omelette, nouilles sautées, banane, pastèque
  • soto ayam (réconfortante soupe au poulet, préparées avec riz ou vermicelles), servie avec sambal, citron vert et krupuk (de couenne de boeuf), banane et salak (ou fruit du serpent, ainsi nommé à cause de l'aspect écaillé de sa peau marron foncé)
  • beignet de banane saupoudré de fromage rapé (!), pancake au pandan


  • pain maison et salade de fruit jaunes (banane, ananas et pastèque jaunes !)
  • le petit dej tout banane : beignets et pancake !


  • une crêpe à l'ananas cette fois (on le voit pas il est dedans)
  • oeufs brouillés, nasi goreng (riz sauté), toast, ananas, pastèque



  • Quelques dim sum, une boule au sésame farcie à la crème de soja, des dadar gulung, délicieuses crêpes au pandan fourrées de noix de coco caramélisée
  • Omelette, nasi goreng (riz sauté), tofu, tempeh, légumes bouillis, le tout nappé de sauce cacahuète



Pour continuer la journée, nouilles et riz sautés, respectivement mie goreng et nasi goreng sont les grands classiques. Avec probablement autant de recettes différentes que d'endroits pour les déguster. Un autre soto ayam (moins goûtu ici), dans une sorte de "restau-route", des brochettes de tofu, tempeh et poivron, avec légumes, sambal et krupuk.


  • Des cubes de tofu frits et leurs condiments
  • Un murtabak oeuf-légumes
  • Un bol de rawon, la soupe noire au boeuf
  • Un chicken biryani


Cette sauce cacahuète, indétronable, nappe les légumes, le tofu et le tempeh du gado-gado, et accompagne les satays (petites brochettes de poulet). 
Dîner simple et délicieux à l'Anggrek Putih à Lombok : poulet et légumes sautés et innattendue salade de tomates.



  • Une nouvelle variante de nasi goreng avec poulet frit bien croustillant et oeuf sur le plat. 
  • Curry de légumes, tempeh, salade de chou, croquettes et riz au Nugget's Corner à Kuta Lombok



Une avalanche de fruit tropicaux.


Bintang, la bière nationale, toujours fraîche et agréable.


A Jogjakarta, Via via, c'est à la fois une guesthouse, une boutique avec de jolis objets d'artisanat bon marché (et ils ne courent pas les rues là-bas !), un restaurant, un coffee shop - où l'on est invité à laisser un souvenir dessiné dans ces gros cahiers - et une agence qui propose des circuits hors des sentiers battus. Parmi ceux-ci, le culinary trip est un chouette tour pour qui souhaite découvrir quelques spécialités de Jogjakarta, sillonner la ville à scooter, et profiter de sympathiques moments d'échange avec les jeunes chauffeurs-guides qui connaissent la ville comme leur poche.


Un stand de rue de snacks : petits gateaux au riz gluant avec garnitures salées ou sucrée, voire pimentées, chiffon cakes et génoises roulées, tartelettes coco, dadar gulung...


La fabrique de biscuits Bakpia Pathok, spécialité de Jogjakarta. Fourrés au soja (en pâte sucrée comme la crème de marrons), parfois enrichi de chocolat, d'ananas ou de durion. 


Un arrêt dans un warung (petit restaurant de rue) spécialisé dans le lotek et le gado-gado. Deux recettes aux ingrédients très similaires, légumes bouillis, tofu, tempeh et sauce cacahuète, à la différence près que la sauce du gado-gado est préparée à l'avance (grande photo de droite),alors que celle-du lotek préparée minute : cacahuètes, ail, piment, galanga, jus de tamarin…pilés puis mélangés aux légumes. La photo du lotek ne lui rend pas honneur, mais je vous assure que c'était vraiment très bon.


Le gudeg, plat typique de Jogja est un ragoût à base de jeunes fruits de jacquier, mijoté plusieurs heures avec du sucre de palme, du lait de coco, et divers aromates (ail, graines de coriandre, galanga…). Il est habituellement servi avec du riz et du poulet. 
Intéressant à connaitre, certes, mais j'avoue que ni l'aspect ni la dégustation ne m'ont séduite ! 


Pour finir la tournée avec un petit dessert, il y a le Ronde, une "soupe" sucrée infusée de gingembre, avec des morceaux de fruit de palme et des boulettes de riz gluant farcies de cacahuètes.

dimanche 22 novembre 2015

Lombok

Loin de la branchitude montante des îles Gili, les plages du sud de Lombok.








Sur la côte Est, à quelques kilomètres de Senggigi, l'Anggrek Putih est un petit havre de paix, avec quelques chambres entourées d'un jardin tropical impeccablement entretenu. Le lieu est aussi connu pour ses supers cours de cuisine indonésienne, qu'évidemment je n'ai pas voulu rater !



A gauche : petits beignets de maïs, délicieusement croustillants, doux et pimentés à la fois.
A droite : tempeh sauté, croquant et un peu caramélisé.


Poisson vapeur cuit en feuille de bananier, parfumé et moelleux.


Le mie goreng. Est à l'Indonésie ce que le Pad Thai est à la Thailande.


Satays : brochettes de poulet mariné caramélisé et sauce cacahuète. 


Bon appétit !


Pas de séjour prolongé sur les iles Gili, mais une excursion d'une journée sur la plus proche des trois îles, Gili Air. Elle se situe à à peine 10 min de la côte, et pourtant il a fallu plus d'une heure pour y arriver : avec le bateau public, pas d'horaires ! On part quand il est plein. Pour le prix (environ 1 €), on ne va pas râler, juste essayer de trouver où s'assoir pas trop inconfortablement sur la banquette en bois, à côté des autres passagers et au milieu des cartons de nouilles et d'oeufs, des paniers de bananes et d'ananas, et des poulets vivants...




Peut-être que le temps a manqué pour découvrir où se trouvent les jolies plages de Gili Air. En tous les cas, aucune photo de plage qui vaille la peine d'être montrée ici. 

Pour terminer, un patchwork hétéroclite de choses qui m'ont surprise ou amusée : du fromage longue conservation au rayon épicerie des supérettes, des mouchoirs Angry Birds, du pop-corn goût pandan, des sablés bi-goût choco-pandan, des Oreo moelleux, ou encore une affiche photographiée dans des toilettes pour encourager à boire davantage pour prévenir la déshydratation.


East Java

En route pour East Java. Huit heures de train entre Yogjakarta et Malang, passées à dormir et admirer les rizières à perte de vue.



"Pop Mie", c'est la marque la plus populaire de nouillles instantanées en cup. On en trouve partout, dans toutes les supérettes, à la plage, dans les gares. Idéales pour caler un petit creux dans le train.


A Malang, un petit marché aux fleurs, le Pasar Bunga, agréable à visiter le matin.



Juste à côté, un marché aux "oiseaux", le Pasar Senggol, où l'on trouve aussi une grande variété de poissons, et quelques reptiles.


Sur la route du Mont Bromo, un arrêt très instructif à la plantation de thé Wonosari. La plantation est une ville ouvière à elle seule, plus d'un millier d'habitants vivent sur place. Les enfants y vont à l'école, les parents travaillent dans les plantations elles-mêmes ou dans l'usine de transformation. Notre guide nous décrit avec enthousiasme les différentes étapes du process: récolte, séchage, fermentation…et nous invite à finir notre visite par une dégustation. 



Après deux heures de route, arrivée au village de Cemara Lawang. Un avant-goût du paysage spectaculaire que nous réserve le lendemain. Il doit faire une dizaine de degrés, ce qui est frais comparé à la température que nous avons quittée le matin, mais toutefois pas assez pour céder aux appels des vendeurs ambulants de bonnets et d"écharpes tricotés de grosse laine.


Réveil à 2h30. Il fait nuit noire mais le traffic dans la rue principale du village est déjà dense, le ballet des motos et des 4x4 a déjà commencé. Nous rejoignons le nôtre dans lequel nous traversons la mer de sable de la caldera et montons jusqu'au view point en face du mont Bromo. Les 4x4 à la queue leu-leu dessinent un cordon presque ininterrompu de points lumineux dans la mer de sable. 


Nous finissions l'ascension jusqu'à la plate-forme d'observation à pied, avec les centaines d'autres touristes habillés comme si le froid était polaire. Au bord du chemin, certains se réchauffent avec du café ou des Pop Mie. Il n'est pas encore 5 heures, la nuit est toujours noire. Petit à petit, un liseré rosé commence à poindre à l'Est. La lumière chaude et douce gagne doucement en intensité et revèle la silhouette des volcans face à nous, paysage époustouflant, presque lunaire.


On en oublierait presque les centaines d'autres visiteurs à côté de nous.


Une pause Pop Mie en descendant ?


Le 4x4 retraverse la caldera, cette fois pour nous déposer au pied du cratère. Trente minutes de marche dans le sable et la poussière grise, puis ascension de l'escalier final. Juste au bord, on ne voit pas le fond du cratère d'où s'échappent des vapeurs soufrées. Un vendeur propose des bouquets de fleurs séchées destinées à être jetées dans le ventre du volcan pour apaiser sa colère.



Retour à la guesthouse pour le petit déjeuner, puis route vers Surabaya
Le contraste entre la grande ville et le paysage désertique du matin est un peu brutal. Surabaya est la deuxième ville d'Indonésie. Très peu faite pour les piétons et surtout réputée pour ses immenses centres commerciaux. 
Quelques essais photographiques plus ou moins concluants devant le Tunjungan Plazasuite à la lecture de l'excellent billet d'Issekinicho.


Beaucoup de succès en ce dimanche pour l'animation "Dinosaures" au Tunjungan Plaza. 




La House of Sampoerna est une maison-musée accolée à la fabrique de kretek éponymes, cigarettes au clou de girofle. A la fois musée du fumeur et lieu à la gloire de l'empire fondé par Liem Seeng Tee en 1913, un Chinois indonésien immigré à Surabaya. Originaire du Fujian en Chine, celui-ci adopta plus tard le nom de famille de "Sampoerna", signifiant "perfection"en indonésien. 


Jolies boîtes d'allumettes.