1. Youpiii ! L'expo des 300 dessins originaux "Sempé, un peu de Paris et d'ailleurs" est prolongée jusqu'au 31 mars (à l'Hôtel de ville) !
2. C'était un chouette repas festif, avec un filet mignon en croûte...de brioche.
3. Il est arrivé un peu par hasard entre mes mains, mais je crois qu'il va me plaire. Ce sont les mémoires du poète chilien Pablo Neruda.
J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda.
4. L'entrée dans l'année du dragon a été fêtée dignement, avec une grande tablée familiale et une immense fondue chinoise.
5. La quête des xiao long bao à Paris nous a conduit à ce petit boui-boui passé inaperçu jusqu'à présent. Même si on n'a pas retrouvé exactement le goût et la finesse de notre souvenir de ceux Din Tai Fung à Shanghaï, c'était plutôt pas mal !
Autour du Yangtse, 201 avenue de Choisy, 75013 Paris, 01 45 84 00 81.
6. Il y avait des soldats de plomb et des poupées en porcelaine, mais aussi l'Aston martin DB5, réplique de la voiture de James Bond dans Goldfinger, réalisée pour le prince Andrew (avec les gadgets inclus notamment les plaques d'immatriculation pivotantes), les poupées offertes par la France aux princesses Margaret Rose et Élisabeth en 1938, avec leur garde-robe de 360 habits griffés (Lanvin, Vuitton…), et le Barbie-Foot. Il y a aussi les jouets, les images et les paroles qu'on croyait oubliés qui resurgissent. Vous rappelez-vous qui disait "Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la force toute puissante !" ?
Des jouets et des hommes, c'était jusqu'au 23 janvier, au Grand Palais.
7. L'éclair au chocolat de Dominique Saibron (avec la tarte groseilles-pistaches) était divin : un fin feuilletage cacaoté, croustillant, une crème très chocolatée, peu sucrée et une texture fondante ultra-fine.
8. Dutch, le maître des forges de l'Enfer. Documentaire glaçant sur la période sombre du Cambodge. Pour celui-ci, qui constitue le pendant de S21 la machine de mort khmère rouge, Rithy Panh a filmé pendant de longues heures Kaing Guek Eav, plus connu sous le nom de Duch, depuis sa prison où il a été condamné en 2009 à 35 ans de réclusion. Duch a d'abord dirigé le camp de "rééducation" M13, où a été détenu François Bizot - qui relate sa détention dans Le Portail - puis Tuol Sleng (S21), où quelque 12 000 détenus ont été torturés et exécutés entre 1975 et 1979.
9. Enfin j'ai pu partir en escapade boulangère à cette adresse dont j'avais entendu tant de bien. Le dernier endroit où j'aurai pensé trouver une galette des rois aux azukis...(ben oui finalement, ça existe). C'est une texture beaucoup plus fine qu'une frangipane, par-contre je l'aurais bien aimée un peu plus sucrée. Le pain aux pommes et au cidre et la grosse boule de campagne étaient délicieux.
La Gambette à pain, 86 avenue Gambetta, 75020 Paris.
Dommage, c'est fermé le samedi (ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h).
10. Quelques heures de magie chez Sola. Dans la salle du sous-sol avec ses jolies voûtes de pierre et ses tables à la japonaise, on laisse ses chaussures dans les petits casiers pour mettre des chaussons. Ce soir-là, il y avait un velouté de panais aux crustacés, un toast de foie gras caramélisé avec une fine pellicule craquante comme une crème brûlée, une sauce au miso, un espuma de homard dressé dans des petits cylindres de carotte et de kaki croquants, un(e ?) tempura de sole et son jus de safran, du filet de bar juste saisi, moelleux à l'intérieur et avec une peau ultra croustillante, escorté de nashi et de sauce au yuzu, de la glace aux marrons avec une quenelle de ganache au chocolat, des noisettes caramélisées, du grué de cacao...
C'était beau, fin, bien assaisonné (comme diraient les pros), contrasté. Même les réfractaires au navet et au poisson n'ont pu que céder. Dans le menu Sola du soir (composé selon le marché et l'inspiration du chef) il y a donc plusieurs amuses-bouches, deux entrées, deux poissons, une viande, deux desserts.
Sola, 12 Rue de l'Hôtel Colbert, 75005 Paris, 01 43 29 59 04.
11. C'est vrai, j'avais oublié que les expos du Musée du Luxembourg sont si...petites (acheter l'appli audio-guide pour 18 tableaux, est-ce bien utile ?).
Celle-ci m'a confirmé que Cézanne ne fait pas partie des mes peintres préférés. Indépendamment de l'attrait esthétique que je cherche toujours dans son oeuvre, je reste encore comme deux ronds de flan à l'écoute du commentaire peu flatteur de Madame Cézanne cousant : "Si les relations entre le peintre et Hortense n'ont jamais été très passionnelles, il appréciait chez elle sa grande placidité qui lui permettait de poser durant de longues heures sans bouger ni parler. Jamais elle n'a compris son art, mais pendant 30 ans elle s'est soumise aux exigences du peintre, posant pour plus de 30 peintures, 4 aquarelles et 50 dessins. Son visage assez inexpressif était aussi un atout pour l'artiste qui se souciait peu de vérité psychologique car ici encore, le sujet du tableau n'est pas primordial pour Cézanne. Il est en quête de lignes et de volumes, il cherche l'harmonie picturale en organisant les masses et les espaces qui les séparent. Peu importe qu'il s'agisse d'un portrait, d'une nature morte ou d'un paysage."
Cézanne à Paris, au Musée du Luxembourg, jusqu'au 26 février.
12. Un brunch à la maison en ce dernier dimanche du mois. Avec des oeufs brouillés crémeux à la ciboulette, des champignons rôtis au chorizo, du jambon, de la scarole croquante, de la boule de campagne de la Gambette à pain, du chinois aux noisettes. (Et aussi des gaufres à la cambodgienne mais l'essai n'a pas été très concluant).
Cette mozaïque fait bien envie ! ... et notamment le filet mignon. Tu aurais la recette? Je cherche un plat pour un dimanche midi en famille, ça me semble parfait. Il ne me semble pas l'avoir croisée sur le site... Merci merci d'avance !! Cécile
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