jeudi 29 novembre 2012

Ça y est novembre c'est déjà fini (mosaïque !)

Ce mois-ci a été dense. Un mois pas comme les autres, parce qu'une page s'est tournée. Quelques jours off pour visiter, lire, manger, rencontrer, avec toute l'avidité de celle qui ne veut pas gâcher une miette de ce temps précieux, avant de replonger dans une nouvelle (frénétique ?) aventure professionnelle. Novembre 2012 : beaucoup de nouvelles découvertes, d'émotions, et plusieurs dizaines de gyozas et autres raviolis asiatiques engloutis (on ne se refait pas ;-)).



1. Au détour d'une petite rue piétonne et discrète de la Butte aux Cailles (terrasse en été !), je suis tombée un jour par hasard sur Le Feu de Mars. Etait-ce le nom du restaurant qui jadis aurait occupé sa place ? On s'attendrait à un repaire à raclette, ou encore une cantine grecque, non ? Rien de nippon dans cette dénomination, et pourtant, c'est un petit restaurant de teppanyaki. Pour profiter du spectacle (tout relatif, n'est-ce-pas, rien d'impressionnant comparé à celui d'Hanafousa), on peut choisir de s'installer à l'une des 7 places qui entourent l'unique teppan. Une bonne adresse pour découvrir la plancha japonaise à tarif très raisonnable.
Le Feu de Mars41 rue Vandrezanne, 75013 Paris.

2. Youpi !! Je n'ai pas la main verte, c'est le moins qu'on puisse dire, mais les piments sont tenaces et se sont finalement bien plu dans mes jardinières. Merci K. pour les graines :-). Après des mois et des mois de patience, c'est une petite victoire qui me fait bien plaisir, suite aux nombreux précédents échecs de végétaux aromatiques. 

3. Fin, délicat et joli bento et presque l'impression de jouer à la dinette, dans un cadre de pierres et de vieilles poutres qui ne gâche rien. Il faudra revenir le soir pour comparer.
Lengué, 31 rue de la parcheminerie, 75005 Paris.

4. Pas convaincue au départ en lisant la 4ème de couv, qui décrit l'histoire comme une version féminine de Rémi sans famille, mais encouragée par les nombreux avis enthousiastes sur le livre, je me suis finalement laissée tenter...pour le dévorer complètement en deux jours. Je ne raconte rien de plus, je ne voudrais pas gâcher votre futur plaisir.
La ballade de Lila K, Blandine Le Callet.
Une histoire qui marque et qui fait réfléchir. 
(spoiler-->) C'est cela sans doute faire son deuil : accepter que le monde continue, inchangé, alors même qu'un être essentiel à sa marche en a été chassé. Accepter que les lignes restent droites et les couleurs intenses. Accepter l'évidence de sa propre survie.

5. Allez zou ! on refait le plein de bulles chez mon ami Nico.

6. Je ne peux pas dire que j'aime vraiment son style, mais il fallait que j'aille m'en faire ma propre idée (et rejoindre les foules qui piétinent à l'intérieur de ce Grand Palais toujours plein comme un oeuf - la Parisienne est un peu maso parfois). Je n'ai pas regretté, même si j'en ai apprécié davantage l'atmosphère que l'esthétique. Il y a un côté un peu "lynchien" qui magnétise certaines oeuvres.
Edward Hopper au Grand Palais jusqu'au 28 janvier.

7. Indétrônable soupe de raviolis aux crevettesMirama n'est pas juste un restaurant chinois, c'est un restaurant CANTONNAIS (autrement dit la cuisine la plus fine de toute la Chine - c'est mon grand-père fin gourmet qui l'a dit). Et le meilleur canard laqué de Paris. Goûtez-y aussi le riz cantonnais et vous réaliserez que vous n'en aviez jamais mangé avant.
Mirama, 17 rue Saint Jacques, 75005 Paris.

8. Les recettes du camion qui fume, Kristin Frederick. Merci mes gentils collègues ! Ce livre ne sera jamais un livre comme les autres sur mes étagères culinaires. Mais je ne vous ai pas dit...en fait je ne pars pas ouvrir un food truck...

9. Une heure de pure détente...(Re-merci) 

10. Petit déj de filles chez Claus, le spécialiste du petit déjeuner. Boutique au RDC, petit salon-cocon à l'étage. Pour en savoir plus, des billets bien complets par ou ici ou encore là-bas
Claus, 14 rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris.

11. Paris vu par Hollywood, ou comment le cinéma américain a représenté notre capitale pendant un siècle. Joli, mais majoritairement tourné vers le passé et des références classiques que je n'avais pas...(ma culture cinématographique est bien pauvre - la faute à pas assez de ciné-club dans ma jeunesse).
Paris vu par Hollywood, à l'Hôtel de ville jusqu'au 15 décembre.

12. Mercredi, 14h, passage des panoramas. L'offre pour déjeuner y est pléthorique et l'heure de pointe passée. Aucune raison donc de résister à l'appel du ravioli nippon. Deux minutes plus tard, me voilà assise à l'une des 12 places du comptoir du Gyoza bar. Simple, efficace, délicieux (pâte fine, bien dorée et farce au porc juteuse et bien poivrée). Bémol : malgré la puissance des hottes, on sent quand même un peu le graillon en sortant. 
Gyoza bar, 56 passage des panoramas, 75002 Paris.

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