vendredi 30 septembre 2011

La fin de l'été (indien) et le patchwork de septembre





1. Le mois de septembre a commencé en beauté avec un dîner tant attendu chez Frenchie (une table réservée 2 mois à l'avance...la patience et la ténacité dont il faut faire preuve pour avoir une réservation frisent le ridicule, mais la foodista est faible et ne peut pas lutter contre l'envie d'aller expériencer par elle-même les lieux dont tout le monde parle...). Le thon blanc était tendre, contrasté avec la touche croquante et laiteuse des noisettes fraîches et l'acidulé des framboises et de la marinade. A suivi une côte de cochon, maïs, combawa, paletta de jamon di Bellota : une viande moelleuse avec une cuisson parfaite, le meilleur jambon du monde (non ?), une touche sucrée avec le maïs, et l'ingrédient magique, le combawa qu'on aurait pas imaginé dans une composition si...ibérique. Pourtant, l'accord était parfait. Enfin, moins fan de desserts en général, j'admets très volontiers que la tarte au chocolat amer et son caramel passion méritaient vraiment le détour.


2. Juliet, Naked, Nick Hornby. Malgré un début un peu poussif, une histoire sympa qui se lit bien, un peu sur la groupitude et beaucoup sur la crise de la quarantaine, les regrets et l'espoir.


3. Non ceci n'est pas un pain aux raisins (ou un escargot pour les Alsaciens). C'est un pain roulé au roquefort et aux noix. Juste miamesque. Comme les autres pains aux pommes et aux fruits rouges, pains à la provençale et autres roulés à la sardine qu'on trouve à l'épatante boulange Au blé d'or à Marseille. 68 boulevard Baille, 13006 Marseille.


4. Comme au restaurant... Merci K. pour ce déjeuner festif haut en couleurs ;-) Sur la photo : quinoa, crevettes, pousses de betterave, mangue, pamplemousse, ananas, coulis de mangue et poivron, émulsion de basilic...et ce n'était que l'entrée !


5. Tu seras mon fils. Il a fait du chemin Lorànt (mais pourquoi donc cet orthographe ridicule ??) depuis les années Yop


6. Tout(e) foodista qui se respecte n'aura pas de manqué de noter les retombées élogieuses et nombreuses (ici, ou encore ) sur la cantine bio-bobo des frères Ferniot ouverte au printemps dernier. Force est de constater qu'au delà de la trenditude, c'est vraiment vrai que c'est goûteux, joli, original, et pas si cher que ça pour des recettes signées par des chefs. Les "lasagnes" de polenta, champignons aux épinards et l'agneau et légumes à la marocaine sont tops. Compter environ 15 euros (pas de formule) pour entrée + plat + dessert.
Boco, 3 rue Danielle Casanova, 75001 Paris.



7. Un faiblesse de plus. J'ai cédé à l'appel de "l'événement littéraire de la rentrée" des nippophiles. Sans aucun regret. On se laisse emporter par le style de Murakami et une histoire à la frontière du réel et du fantastique. 1Q84, Livre 1 & 2, Haruki Murakami.


8. Je ne maîtrise pas encore l'engin, mais je ne peux que faire des progrès dans la manipulation de ce nouvel objectif macro. A suivre...


9. Après "Fourchette et sac à dos", Julie Andrieu sort le livre des recettes du monde. Les photos sont jolies, pas mal de recettes sympas donnent envie à tous de se mettre aux fourneaux (et à d'autres de repartir en voyage). Le seul bémol : une classification par occasion de consommation (street & finger food, rapido, fiesta en famille...), plutôt que par zone géographique, un peu déstabilisant au premier abord. Julie cuisine le monde...chez vous.


10. Un nouvel accessoire magique pour ceux qui n'ont pas le percolateur semi-pro et qui sont fans de cappuccino : l'émulsionneur à lait. Vraiment bluffant. Le lait (froid) triple de volume en 15 secondes. Je n'y croyais pas avant cette discussion décisive avec K. Merci :)


11. Artistes chinois à Paris, au musée Cernuschi jusqu'au 31 décembre 2011. 3 bonnes raisons d'y aller : 1/ découvrir comment les peintres français ont influencé les peintres chinois depuis les années 1920 ; 2/aller dans un musée sans subir la pénibilité d'un bain de foule ; 3/ profiter des températures clémentes pour pique-niquer ou siester juste après au parc Monceau attenant.


12. Malgré la pluie tombée sans presque discontinuer, le week-end normand aura été sympathique et nous en sommes revenus la glacière débordante de victuailles (merci E. et J. :)), dont de quoi préparer une très très bonne petite cocotte de moules dans un jus épicé au curcuma et au curry





2 commentaires:

  1. ah l´expo des artistes chinois! et ce musée... mmm quelle chance.
    Lorant, c´est un prénom hongrois. Murakami, j hésite, pas aimé Kafka sur le rivage... mais celui ci on m en dit du bien. et le fouet à lait! oh oui!

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  2. Ah oui tu crois que c'est vraiment l'orthographe d'origine Lorant ? pas un genre de nom d'artiste ?
    J'avais lu peu de Murakami jusqu'à présent, mais j'en ai quelques autres prévus dans mes lectures prochaines, on verra si ça me plait autant...A suivre !

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