lundi 30 avril 2012

Mosaïque d'avril




1. Comment prolonger la ballade dans les vieilles rues de Barcelone ? En se plongeant dans  L'Ombre du Vent, de Carlos Ruiz Zafon. Une intrigue en poupées russes, naviguant entre deux époques du XXème siècle.


2. Ce fut un vrai plaisir de découvrir tous ces chouettes dessins, je n'avais pas imaginé que Tim Burton ait pu être si productif dans ce domaine (bien sûr il n'y a pas que ça à voir, mais c'est ce qui me touche le plus). Mais c'était moins un plaisir de devoir attendre son tour devant presque chaque dessin pour pouvoir le regarder de près. Un bain de foule digne d'un samedi après-midi au forum des Halles. 
Tim Burton, jusqu'au 5 août à la Cinémathèque Française.


3. Un bistronomique de poche qui ne déçoit jamais. Ce soir-là, Sylvain Danière proposait - entre autres réjouissances - des bonbons croustillants d'agneau de 7 heures, accompagnés d'une mousseline de carottes confites au cumin, une dorade royale aux oignons nouveaux et pignons de pin, poêlée d'asperges vertes, une panna cotta au miel d'acacia, billes de melon rafraîchies à la menthe. Rien à redire si ce n'est qu'on ne peut que choisir entre 19:30 et 21:00 pour dîner.
L'Ourcine, 92 rue Broca, 75013 Paris.


4. La musique brésilienne ne s'arrête pas à la samba carnaval et à la bossa nova. Ce mini-concert presque improvisé de João Sabia, c'était une petite bulle de concentré de l'ambiance vécue à Rio il y a quelques années. 


5. J'ai aimé le portrait de la jeune Isabelle Huppert enveloppée dans son peignoir, au saut du lit, Charlotte Rampling à l'hôtel Nord Pinus II, assise lascivement sur l'immense bureau, Yves Saint Laurent tellement 70's...Tout n'y a pas été à mon goût, mais cela vaut le coup d'aller y passer une petite heure.
Helmut Newton, jusqu'au 17 juin au Grand Palais.


6. Une des deux clématites a survécu. Cool, c'est ma préférée.


7. Onofre Bouvila, petit paysan catalan, arrive à Barcelone en 1888 où se prépare la première exposition universelle. 
La lecture est moins fluide que celle de L'ombre du vent, mais l'atmosphère est authentique
La ville des prodiges, d'Eduardo Mendoza.


8. La brève saison des asperges est lancée, faut se dépêcher !


9. Les Karjalanpiirakaspécialité finlandaise, sont de petites tartelettes en pâte de farine de seigle, remplies d'une sorte de riz au lait non sucré. On les déguste simplement tartinées de beurre salé ou agrémentées de jambon. Merci H. pour cette découverte  :) 


10. Boardwalk Empire. Une série presque aussi additive que Mad Men.


11. Le plateau des mini stars chez Carl Marletti, c'est idéal pour ceux (comme moi ou T.) qui n'arrivent pas à se décider. Mais j'ai résisté et je me suis contentée d'une tartelette au fruits rouges. 


12. Cette Bigarrade tant attendue, finalement ne m'aura pas tant impressionnée. Même si le "petit" menu à 6 "bouchées" (12 dans le "grand") fut fin, délicat et le service extrêmement soigné. Peut-être suis-je plus sensible aux cuisines où la touche asiatique est plus marquée...Ma bouchée préférée ce soir-là : une tranche de foie gras poêlée, surmontée de deux lamelles d'ormeau, accompagnés de chou pointu et d'une sauce nori et noix. Sur la photo : rouget snacké, asperges mi-cuites, fleurs de cerfeuil, condiment ananas-fenouil
La Bigarrade, 106 rue Nollet, 75017 Paris 

6 commentaires:

  1. Attention à la Bigarrade le chef a changé depuis le mois de Mars ! Ce n'est plus Christophe Pelé mais un petit jeune. Les prix ont d'ailleurs baissé.

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour cette précision Claire (peut être aurais-je dû y aller avant alors...)

    RépondreSupprimer
  3. Oui à L'Ourcine ! Resto super, quasi au niveau de la Régalade. J'ai hâte d'y retourner.

    Oh les piirakka... Ça me rappelle de chouettes souvenirs d'Helsinki : j'allais parfois en chercher chez Stockmann après mon cours de finnois du matin (quand je n'allais au café au Café Esplanade). Comme snack ou déjeuner léger, c'était pas mal du tout.

    Je ne regarde pas Boardwalk Empire... Je suis seulement en train de découvrir la 1ère saison de Mad Men, et c'est vrai que c'est addictif... Dans un autre genre, Game of Thrones l'est pas mal aussi, d'autant que la saison 2 monte en tension.

    RépondreSupprimer
  4. Erratum : Esplanad (et non Esplanade)

    RépondreSupprimer
  5. MM : A l'Ourcine la grand avantage est que c'est nettement moins galère pour obtenir une table !
    Je connais pas Game of Thrones --> merci pour cette nouvelle idée (j'étais bientôt à court de séries
    Dans le genre séries US 60's j'avais commencé Panam, plutôt sympa mais ça s'essouffle assez vite au bout de quelques épisodes. Je reste une inconditionnelle de Mad Men !

    RépondreSupprimer